Everyman Candide and Other Stories Voltaire Francois-Marie Arouet

suivi de L'Histoire des voyages de Scarmentado et de Poème sur le désastre de Lisbonne • Candide nous conte les mésaventures d'un voyageur philosophe qui affronte les horreurs de la guerre et les sanglants caprices de la Nature ; qui connaît les désillusions de l'amour et découvre les turpitudes de ses semblables, faisant à l'occasion l'expérience de leurs dangereuses fantaisies. Pourtant si l'homme est un bien méchant animal et si l'existence n'est qu'une cascade de catastrophes, est-ce une raison pour que le héros perde sa sérénité et le récit son allégresse ? Sous la forme d'une ironique fiction, Candide propose une réflexion souriante sur l'omniprésence de la déraison qui puise sa force aux sources vives d'une expérience humaine, celle de l'auteur

A dazzling collection of early stories and later fragments which throw an entirely new light on Jane Austen. In particular, they reveal a precociously brilliant genius with a talent for broad comedy and even farce. Most of the pieces in this collection are very funny indeed, and several - including the novella Lady Susan and the unfinished novel Sandition are also neglected masterpieces. Other material includes the celebrated History of England, poems, prayers, the Plan of a Novel, etc. The volume is arranged in two parts, with the mature stories in Part 1 edited for easy reading, and the juvenilia collected by Austen herself presented exactly as she wrote them in Part 2. It includes everything she wrote apart from letters and the six famous novels, and is the final volume in the complete Everyman edition of her works now available in seven uniform volumes

In Candide, Voltaire threw down an audacious challenge to the philosophical views of the Enlightenment to create one of the most glorious satires of the eighteenth century. His eponymous hero is an innocent young man whose tutor, Pangloss, has instilled in him the belief that 'all is for the best'. But when his love for the Baron's rosy-cheeked daughter is discovered, Candide is cast out to make his own fortune. As he and his various companions roam over the world, an outrageous series of disasters - earthquakes, syphilis, the Inquisition - sorely test the young hero's optimism, holding a mirror up to all fanatics, zealots and moral reformers of humankind • Translated and Edited by Theo Cuffe with an Introduction by Michael Wood

Un jeune Huron d’ascendance bretonne débarque à Saint-Malo en 1689. Il découvre un coin de province française, retrouve une famille, reçoit le baptême, s’illustre par un fait d’armes contre les Anglais et, pour finir, tombe amoureux de la belle et dévote Mlle de Saint-Yves. Pour obtenir sa main, il doit revenir de la Cour avec un brevet d’officier. Il gagne donc Versailles. Mais ses éclats naïfs le conduisent à la Bastille. Car les mésaventures de l’Ingénu – étymologiquement « l’homme libre » – n’illustrent pas seulement les déboires de la loi naturelle au royaume des superstitions, elles font de ce nouveau Candide le symbole des innocents persécutés. Le conte satirique, où Voltaire pourfend avec allégresse ses ennemis de prédilection – l’Infâme et la canaille, la tartuferie et l’arbitraire –, ménage à ses lecteurs un retournement inattendu et, malicieusement, s’achève sur un mode presque parodique, en roman sentimental

Jeune et riche, beau et intelligent, courtisé et considéré, savant et brave, Zadig incarnait à Babylone la plénitude du bonheur humain lorsque les caprices de la fortune mirent à l’épreuve la fermeté de son caractère et les ressources de son esprit. Trahi par la belle Sémire, en butte à la féroce jalousie du roi Moabdar, le voici bientôt réduit à l’état misérable de vagabond. Mais le malheur est-il vraiment sans remède pour qui possède au plus haut point, comme Zadig, «le talent de démêler la vérité que tous les hommes cherchent à obscurcir» ? • On peut discerner dans Zadig la méditation d’un sage sur les jeux imprévisibles de la liberté et de la nécessité. On peut relire entre ses lignes Newton, Leibniz et Spinoza. On peut y découvrir également d’impertinentes allusions à la vie de Cour, une plaisante transposition romancée des mésaventures versaillaises de Voltaire et de ses déboires sentimentaux dans les années 1745-1747

S’il me fallait, aujourd’hui, désigner un texte de Voltaire, un seul, et le recommander à qui en serait encore au point où j’en étais il y a trente ou quarante ans, s’il me fallait convaincre un lecteur qui n’aurait pas compris l’urgence de se plonger dans ce flot de mots dont, comme l’enfer selon saint Bonaventure, on ne sait jamais s’il est trop brûlant ou trop glacé, c’est ce petit texte que je choisirais

Un jour de 1761, vers dix heures du soir, le protestant Marc-Antoine Calas est retrouvé mort à Toulouse, dans sa boutique de drapier. On accuse sa famille qui venait de dîner avec lui d’avoir voulu le tuer, et en particulier son père qui aurait désapprouvé sa décision de se convertir au catholicisme • Quelques mois plus tard, après une enquête bâclée, Jean Calas est condamné à mort et roué sur la place publique • Rapidement convaincu de l’innocence de Calas, Voltaire, indigné, décide d’alerter l’opinion et de convaincre la cour, les juges, et jusqu’au roi lui-même – et, pour dénoncer l’inanité de ces luttes religieuses, il écrit le Traité sur la tolérance • Ce sont des extraits de ce volume imprimé à la fin de 1763 qui se trouvent ici rassemblés, accompagnés de quelques autres textes qui évoquent le combat de l’écrivain pour « écraser l’infâme »

Après une étape sur Saturne où il se fait un compagnon de voyage, philosophe comme lui, Micromégas, habitant de Sirius, vient visiter la terre des hommes, « notre petite fourmilière » : occasion de péripéties nombreuses et de dialogues variés. Puis, à la fin du livre, les deux personnages reprennent leur voyage, on ne sait vers quelle destination. Le lecteur ne les accompagne plus • Il demeure aux côtés des Terriens, ses semblables • Si l'étrangeté dont joue Voltaire dans ce conte qu'il publie en 1752 est d'abord celle des deux voyageurs, des autres mondes habités et du voyage interstellaire, c'est bien ensuite celle des Terriens qu'il met en scène : étrangeté physique, puis intellectuelle et philosophique. Le livre ainsi nous invite à changer de rôle, à philosopher nous aussi, non sur des créatures imaginaires, mais au contraire sur l'Homme

« Ce qu’il y avait de plus admirable à Babylone, ce qui éclipsait tout le reste, était la fille unique du roi, nommée Formosante. Ce fut d’après ses portraits et ses statues que, dans la suite des siècles, Praxitèle sculpta son Aphrodite et celle qu’on nomma la Vénus aux belles fesses. Que de différence, ô ciel ! de l’original aux copies. Aussi Bélus était plus fier de sa fille que de son royaume. Elle avait dix-huit ans : il lui fallait un époux digne d’elle, mais où le trouver ? » • Présentation et notes de Marie-France Azéma

This volume contains two of the world's great love stories - First Love, and Spring Torrents, which show Turgenev at his very best. Simple, direct and tender, they record the pains and glories of youthful infatuation in a style which evokes exactly and in detail what it is like to be young and in love. In addition, there is a third, much shorter story, A Fire at Sea, translated by Isaiah Berlin, and an introduction to the whole volume by V. S. Pritchett

В сборник "Степь" вошли повести, написанные Чеховым в плодотворный и во многом переломный для его творчества период 1880—1890-х гг. В них молодой писатель, уже лишившийся юношеского оптимизма, а впоследствии достигший спокойной и ироничной умудренности зрелых лет, открыл для себя тему, которая стала для него главной, — тему русской интеллигенции • Любовь и профессиональная деятельность, отношения с людьми, родительские чувства и попытки обрести смысл существования — все это для героев его повестей становится поводом для сложного и беспощадного самоанализа • Книга на английском языке • Anton Chekhov widely hailed as the supreme master of the short story also wrote five works long enough to be called short novels-here brought together in one volume for the first time in a masterly new translation by the award-winning translators Richard Pevear and Larissa Volokhonsky

Роберт Льюис Стивенсон - английский писатель шотландского происхождения, поэт, автор приключенческих романов и повестей, крупнейший представитель английского неоромантизма. Единоборство добра и зла стало основной темой его произведений. В "Странной истории доктора Джекила и мистера Хайда" происходит переосмысление традиционной для романтизма и готического романа темы двойничества под углом зарождающейся научной фантастики, где зловещий двойник получает свободу действий благодаря раздвоению личности. Поглощая зелье своего собственного изготовления, доктор Джекил, добродетельный ученый, превращается в своего страшного двойника мистера Хайда, низкого душевно и отвратительного физически. Загадочная история таинственного Генри Джекила наводит на безотчетный ужас своей необъяснимостью